Greta Spielrein
I cross out words so you will see them more. – Jean-Michel Basquiat DemandeMon cadeauFlora Spielrein
Artiste indépendant
Langues : Allemand, Anglais
Hauteur : 1,83m
Poitrine : élancée, féminine
Couleur des cheveux : Café noir
Couleur des yeux : Bleu fumée
Teint : Blanc Pêche
Parfum : Molécule 01, Molécules Escentriques
Boisson préférée : Champagne Veuve Cliquot
Plat préféré : La fruit vert
Local fétiche: Cookies Cream
Instagram: floraspielrein
Greta Spielrein est une créature issue de montagnes sauvages. Sa beauté délicate rappelle un garçon androgyne, quand un espièglerie malicieuse et un charme démoniaque se reflètent dans son regard d’elfe. La chose la plus extraordinaire dans le monde sophistiqué est le naturel. Nous aspirons à retrouver dans nos villes poussiéreuses des sources pures et la rosée des prés. Lorsque cette pureté perdue s’incarne dans une jeune femme, le monde pervers est saisi d’un désir irrésistible. Un désir de guérison et de destruction à la fois : comme un bosquet de neige fraîchement tombée qui invite à laisser des traces sur sa virginité. La délicate discrétion de Greta n’est pas de la coquetterie. Elle lui vient de la dignité d’une âme intacte. Dans un monde corrompu, rien n’est plus attirant que le mystère du naturel. Très tôt, Greta a été attirée par les grandes villes, loin des prairies de son enfance. Muse et modèle d’une scène artistique avant-gardiste, elle a été en contact étroit avec le monde du glamour. Malgré tous les excès, quelque chose en elle est resté aussi inaccessible que les cirrus cristallins.
Greta Spielrein à son propos.
C’est un moment magique où les marionnettes du marionnettiste prennent vie. Enfant, auriez-vous juré que vos jouets avaient leur propre vie secrète ? Qu’ils font seulement semblant d’être des choses mortes et sans vie, alors qu’en réalité ils vivent, pensent et nous regardent ? Peut-être que je suis l’exception avec ce fantasme après tout. J’ai toujours été un de ces jolis jouets admirés et désirés. En tant que modèle, j’ai permis à mon corps d’être présenté comme un objet. J’étais le beau trophée des génies et des fous. Ils n’arrêtaient pas de me regarder. Et j’ai regardé à l’intérieur de moi-même, caché dans cette silhouette qu’ils pensaient que j’étais. Jusqu’à ce que j’abandonne le mannequin pour devenir moi-même artiste.
C’est un moment magique dans la vie d’une femme où elle se libère de sa passivité. Quand elle passe d’objet de désir à sujet. Un artiste qui aime les femmes plus que les hommes. Une artiste avec ses propres vues très surprenantes. Par exemple sur la beauté. Je m’intéresse avant tout à la beauté en tant que beauté de la laideur. J’aime l’imparfait, le brisé. Je veux pénétrer sous la surface lisse pour trouver l’amour, la douleur et la tendresse. Enfant, je regardais longtemps le miroir ensoleillé du lac de montagne et je me demandais quelles profondeurs secrètes se cachaient sous cet éclat.