Galatea Aurea
Théologienne
Langues parlées : allemand, anglais, français
Taille : 179 cm
Pointure : 39
Silhouette : mince comme un serpent
Couleur des yeux : chrysoprase
Couleur des cheveux : opium
Teint de peau : ombre
Parfum : Encens Suprême, Atelier Versace
Boisson préférée : Vins Lacrima Christi
Plat favori : Hosties et éther
Local fétiche : Kaminbar Grunewald Schlosshotel
Telle une vipère lascive, elle glisse hors de l’ombre : lubrique, mais sereine. Victorieuse. Galatea Aurea entre dans une pièce et en fait son temple. Tout chez elle est noble et exquis, comme si chacun de ses gènes avait été sélectionné avec un soin particulier. Ce visage d’une rare beauté, finement modelé, ses yeux-bijoux au beau milieu, ce corps sculptural aux membres élancés, luisants de douceur et de souplesse. La divine créature Galatea surgit de la profondeur des temps. Que renferme cette figure sensuelle ? Une courtisane romaine ? Une maîtresse d’abbé ? Une prêtresse oracle ? Une Sybille en transe ? La beauté de Galatée est d’une intemporalité antique, elle est une sorcière thessalienne.
Galatea Aurea à son propos.
“Tu es la putain de Babylone !” – c’est à peu près ce que disait la malédiction qui me chassa de la maison de mes parents croyants. Pourtant, je ne suis pas le moins du monde irresponsable. Ce n’était pas une décision à prendre à la légère que de s’engager sur la voie du péché mortel. Moi, Galatea, suis sûre de mon coup. Je me suis reconnue, avec l’aide du ciel étoilé au-dessus de moi, et de la loi morale en mon for intérieur. La superstition dans laquelle j’ai grandi a depuis longtemps perdu son emprise au profit de mon pouvoir grandissant, qui opère en parfait accord avec ma féminité. Celui qui, comme moi, sacrifie un ciel pour se préserver, ne connaît plus la peur sinon celle de perdre à nouveau cette liberté chérie. Et c’est justement dans la douleur de l’abandon que je suis le plus nettement consciente de moi-même. La subversion du succube…